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Chez Plouf
21 novembre 2017

Ma vie après Essure, 8 mois...

Vous vous souvenez peut-être que j'avais parlé de l'implant de stérilisation Essure il y a quelques mois. Si vous portez essure en particulier, que vous alliez bien ou pas, je vous conseille d'aller lire les symptômes à surveiller sur cet ancien article, et d'aller en fin de cet article présent, pour faire un peu le tour de ce qu'il vaut mieux surveiller.

 

Aujourd'hui, cela fait 8 mois que j'ai été explantée, alors je viens vous donner un peu des nouvelles. Des bonnes nouvelles ! Je vais réellement mieux, beaucoup mieux, incomparablement mieux, que lorsque je portais ces maudits implants. Pour autant, tout n'est pas résolu, et des "rechutes", dues à l'intoxication aux métaux que j'ai subie pendant toutes ces années, apparaissent de temps en temps. Je ne refais pas un historique, le précédent article le faisait très bien. Petite liste actualisée...

 

CE QUI A CHANGé

 

 ♦ La poix psychologique. Il y avait cette impression d'être "engluée" du cerveau, en permanence, pendant toutes ces années. Disparu ! Je ne suis plus engluée du cerveau. J'ai toujours mon cervotatrous, il va bien lui, merci, la lune-les étoiles-les oiseaux-ça plane pour moi-tout ça, j'ai toujours été un peu comme ça. Mais tout ça dans un ciel intérieur dégagé, plus ce brouillard terrible qui empêchait un usage normal, où tout était laborieux, pesant, demandant un effort surhumain. Avec le brouillard en purée de pois s'est évanouie aussi la pseudo-dépression dont on m'affublait, et que je percevais bien comme n'étant pas "ça", mais sans arguments pour me défendre. Il y avait désespérance, voire désespoir, épuisement moral et mental, mais pas dépression, ça a été flagrant après le retrait.

Terminés aussi les problèmes de mémoire, ; des souvenirs enfouis sont reparus, anciens, récents. La mémoire de travail aussi s'est nettement améliorée, et je peux de nouveau mémoriser un numéro de téléphone, par exemple, suffisamment longtemps pour le noter dans la minute qui suit (sous essure, j'en étais à retenir les nombres un par un car même par deux c'était devenu impossible, et même par un il fallait parfois s'y reprendre à 2 fois... là je les retiens sans difficulté par 3, parfois 4 ! ça n'a l'air de rien, mais imaginez ça reporté à la même échelle pour tout ce qui demande une mémoire immédiate, ça change le quotidien !!). Quand je prends la voiture, si je m'égare dans mes pensées, lorsque je reviens à l'ici-maintenant, il me faut 2 secondes maximum pour me souvenir ce que j'étais en train de faire, où j'allais, etc. Choses qui nécessitaient parfois de très longues minutes avant, et pas toujours couronnées de succès, plus d'une fois j'ai été obligée de demander autour de moi "on allait où déjà ?" après plusieurs minutes à y réfléchir sans retrouver... 

Et je ne parle même pas de notions beaucoup plus subjectives, comme la capacité à la volonté, que j'avais totalement perdue et qui est revenue ! Ou la capacité à faire face aux difficultés de la vie, petites et grandes on en a tous, sans qu'elles vous écrabouillent littéralement de leur poids.

 

La lourdeur des membres. Les premiers jours après l'explantation, je bougeais sans arrêt les bras, des grands moulinets, amples, incroyables : ça ne demandait aucun effort !! J'avais oublié cette sensation !! 

 

Les douleurs du bas-ventre. Ca, je l'ai su dès la salle de réveil après l'opération : terminée la sensation de pesanteur de plomb dans le bas-ventre, et cette douleur permanente en ceinture, comme des menstrues légères, chaque jour de l'année. Envolées, ces fichues douleurs. Et pas reparues depuis 8 mois ! Bon débarras !

 

Les problèmes de vessie et de périnée. Je n'en avais presque pas parlé je crois dans le précédent article (bah tu m'étonnes, grave la honte de parler de ça ! Ouais ben je vais l'ouvrir quand même :-Þ ). Sous essure, j'avais des fuites urinaires importantes, imprévisibles et incontrôlables. Ma vessie se vidait tout soudain, sans crier gare, n'importe quand. Pas qu'elle était pleine, puisqu'elle ne pouvait plus se remplir, ne serait-ce qu'un peu, sans provoquer des douleurs atroces façon "quelle drôle d'idée d'avoir gobé un oursin entier", j'étais donc obligée de la "vidanger" très souvent (une fois par heure était raisonnable, de toute façon je tenais rarement plus de 1h30, et j'avais perdu toute sensation de "remplie" ou pas, toute "envie de pipi", j'avais en permanence l'impression d'un besoin urgent, même en sortant des toilettes, donc il fallait y aller préventivement à heures régulières et fréquentes). Pourtant, les deux dernières années avant l'opération, je faisais, tous les jours sans faute, des exercices de musculation du périnée. Insuffisant.

Après l'explantation, la première fois que j'ai eu le droit de me lever après l'opération, sous surveillance bien sûr, c'était pour aller aux toilettes, et je suis partie toute seule d'un petit rire face à une miction interminable ! J'avais oublié ce que c'était, et ça a été une totale surprise ! Et ça, encore aujourd'hui, croyez-moi, c'est un phénoménal kiff quotidien de pouvoir attendre que la vessie soit pleine pour aller uriner, que ça prenne plusieurs heures à se remplir, et de contrôler ce qu'il se passe !!!! Les gens qui n'ont pas conscience de ce plaisheur incroyable, vous ratez un truc de ouf !!!

Sans compter la facillité sociale que ça induit : plus besoin de repérer les toilettes publiques (ouvertes en cette saison... ou pas !) à la moindre balade en ville, plus besoin de prévoir d'y aller en entrant dans la galerie commerciale puis en sortant pour pouvoir faire les courses hebdomadaires au supermarché, plus besoin de prévoir un parcours particulier incluant les toilettes à la moindre série de choses à faire en sortie, plus besoin de se faire discrète pour que personne ne note que je vais plus souvent qu'à mon tour aux toilettes quand on est quelque part, plus besoin de repérer où elles sont en arrivant quelque part (musée, concert, cinéma, etc.) et de me placer à proximité, etc.

 

Les vertiges. Ca c'est vraiment le truc qui m'a pourri la vie les 5 dernières années sous implants. Ca m'a aussi valu des choses formidables, comme le plaid en free form que j'avais fait pour Sio, dans une période où je n'avais pas le choix : je ne tenais de toute façon plus debout normalement ces mois-là, et même assise c'était compliqué, il fallait souvent me caler avec des coussins... Et puis toutes les nausées qui allaient avec, l'épuisement que ça provoque... A tout prendre, bah finalement, je préfère ne plus avoir de vertiges, et tant pis pour les plaids qui ne verront pas le jour !! lol

De loin en loin j'ai encore ce que les médecins appelaient des "micro-vertiges" (j'en avais plusieurs dizaines par jour avant, maintenant c'est un ou deux épars tous les 3-4 mois, comme un peu tout le monde probablement quoi), parfois une légère et fugace sensation d'ébriété. Mais mis à part un court vertige rotatoire suivi de quelques jours d'ébriété 3 semaines après l'opération, pour l'instant je considère que ça a disparu...

 

Les soucis de vue. Depuis 2013, j'avais une corection à +2.75 de loin et +4.75 de près, et il fallait ça pour ne pas avoir de migraines ophtalmiques quotidiennes et pouvoir lire. Depuis les 2-3 semaines qui ont suivi l'explantation, j'ai enlevé mes lunettes, devenues très gênantes. Je n'en porte plus que pour lire, de près, des petites loupes de pharmacie à +1.5, ma vue de loin est redevenue presque perçante (bah oui, "presque", j'ai 46 ans quand même hein !). Cette récupération de dioptries a été constatée par un ophtalmo... et ma vue est stable depuis 7 mois et des patates.

 

Les douleurs dans les jambes, les genoux et les hanches. Qui me réveillaient la nuit, m'empêchaient de me rendormir... Qui m'empêchaient de marcher comme je voulais, qui m'épuisaient même si elles n'étaient pas d'une intensité intolérable comme je l'ai vu depuis chez d'autres porteuses d'essure (sauf petite prise de boisson alcoolisée, où elles devenaient parfois, pas toujours, intolérables, à couper le souffle et prenant tout le corps). Elles reviennent parfois un peu, moins fortes, dans les périodes de fatigue, uniquement aux genoux. Mais rien de comparable !

 

Les douleurs dans les mains. Les derniers temps avec Essure, même ouvrir une bouteille d'eau était quasi impossible, un effort considérable, pas toujours une réussite, plus aucune force dans les mains, surtout en position de pince. Ecrire, dessiner, j'ai continué, mais tricoter par exemple non. Plus de force et trop de douleurs. Depuis l'explantation, parfois des douleurs légères sporadiques, mais la force retrouvée. Cet été j'ai même pu faire des petits travaux dans la maison (arracher du papier, lessiver, enduire, poncer, dépoussiérer, re-enduire, re-poncer, re-dépoussiérer, peindre plusieurs couches), jusqu'à 12h de travail d'affilée plusieurs jours de suite, et tenir le coup avec juste une fatigue normale pour ce genre de travaux, et sans douleur aucune !

 

Le reflux gastro-oesophagien. Celui-là, en toute logique, on l'avait mis sur le dos de l'hérédité... alors s'il y avait bien un symptôme que je ne m'attendais pas du tout à voir disparaître, c'était celui-là !! Et pourtant !! Voilà : sous essure, j'étais à 20mg/jour d'Oméprazole, et c'était souvent insuffisant à soulager la douleur. Depuis 8 mois plus rien ! Plus de médicaments et plus de reflux ! pfffiout ! Envolé !

 

Le poids. Pendant les 6 ans et presque demi où j'ai porté ces implants, j'ai pris pas loin de 20 kg. Depuis l'explantation, j'en ai perdu 12. Pas sans rien faire, je mange mieux (c'est plus facile en ayant récupéré les sensations de faim et de satiété, et en n'ayant pas mal à l'estomac !) et je fais un peu de marche (ce qui était devenu impossible à cause des extrasystoles cardiaques trop nombreuses au moindre effort). Sous essure, même en faisant très attention, je prenais du poids, plus ou moins vite selon que je me restraignais beaucoup ou pas, mais j'en ai pris tout le temps. Maintenant, juste en faisant un tout petit peu attention, j'en perds !

 

La mine. Le lendemain de l'opération, mon visage a dégonflé, mes joues se sont légèrement creusées, mon teint jaunâtre est redevenu rose, ça a été spectaculaire et immédiat. Et ça n'a pas changé depuis. Régulièrement, sans que je demande rien, des amis qui m'ont connue avec et sans me disent à quel point le changement physique est visible. D'autres qui ne me connaissent que depuis quelques mois me disent que je change à vue d'oeil, le mot qui revient c'est "tu rajeunis" ! Je ne m'en rends pas compte, ma salle de bain a un éclairage di mierda qui souligne la mauvaise mine, les rides et les cernes, et il n'y a que là que je croise un miroir... Mais sur les photos, je le constate : quelque chose a changé.

 

Les battements cardiaques. Depuis des années, il m'était devenu totalement impossible et inenvisageable de prendre un bain, même à juste 37°, tant mon coeur ne supportait plus et me provoquait des malaises juste après. Le moindre effort entraînait des séries d'extrasystoles très fatigantes, désagréables, essouflantes. D'ailleurs, les extrasystsoles étaient présentes tous les jours, et de plus en plus, je les sentais très bien. Constatées lors des électrocardiogrammes, mais rien d'anormal aux échographies cardiaques et autres examens...

Depuis l'explantation, je marche, certains jours beaucoup, je peux bouger, danser, courir un peu, bricoler des trucs un peu physiques, sans avoir d'extrasystole. J'en sens une de loin en loin, même pas une fois par semaine, même pas tous les mois, un peu comme avant, rien de plus... Pas encore essayé de prendre un bain ou autre, et aucune envie de le faire, trop de mauvais souvenirs des fatigues qui suivaient et duraient plusieurs jours. Déjà bouger normalement, pouvoir faire un effort ordinaire dans le quotidien, c'est top !

 

EDIT DU 23 novembre suite à discussion avec mes filles =^.^= :

La fatigue. Avant, le soir, à partir de 17h, je n'étais plus bonne à rien, épuisée tous les jours. Très souvent, je me couchais vers 21h. Et j'avais des insomnies systématiques, toutes les nuits à partir de 2h du matin, que je me couche tôt ou tard n'y changeait rien. J'en avais pris mon parti sans m'énerver et lisais beaucoup, la nuit, au calme. Depuis l'opération, les insomnies sont devenues une exception, et surtout je ne suis plus fatiguée anormalement. Le soir, je me couche à 22-23h (le réveil sonne à 6h25), quand je me réveille en pleine nuit en général je me rendors (même si je viens de traverser une période de plusieurs semaines d'insomnies très fatigantes, qui ont été soulagées suite à une séance d'ostéopathie, ma fatigue actuelle n'a pas de commune mesure avec ce que c'était avant). et puis surtout, désormais, de nouveau, dormir ou simplement faire une pause me repose vraiment !! Mes batteries se rechargent de nouveau ! Et ça, c'est magique !

L'humeur. Ca c'est ce qui a frappé le plus MissPapillon, vu de l'extérieur : mon humeur. Maintenant je suis très souvent de bonne humeur, alors que ça n'était plus du tout le cas depuis très longtemps avant. Je confirme : intérieurement, c'est pareil.

Les règles. Je les cite parce que c'est un problème récurrent sous essure. J'ai eu, comme beaucoup, des règles hémorragiques accompagnées de douleurs monstrueuses (chez moi c'est allé jusqu'au malaise, et de nombreuses fois jusqu'à ne plus pouvoir être debout) que rien ne soulageait, mais chez moi ça n'avait duré que les 2-3 premières années, après c'était redevenu presque normal, même si un peu irrégulier. Donc pour ça, pas de changement notable depuis l'explantation sinon le retour d'une régularité de métronome, comme avant implantation.

La fièvre. Légère mais permanente sous essure pendant les 6 ans 5 mois et 7 jours où je les ai portés, elle s'accompagnait de frissons, froid intérieur intense et constant (la reine de la bouillotte même en été, c'était moi !!). Disparue le jour même de l'opération ! (j'en parlais un peu plus dans l'article précédent).

 

 

 

CE QUI SE PREND POUR UNE CHANSON POPULAIRE (♪ ça s'en va et ça revient ♫ c'est fait de tout petits riens ♫ ça se chante et ça se danse et ça revient ça se retient comme une chanson populaire... ♪ ... c'est bon ? vous l'avez bien en tête pour la journée ?! ... de rien :-P sinon vous dites hein, je la connais tout par coeur et ça fait partie des centaines de chansons que j'avais oubliées et qui me sont revenues intégralement en mémoire... vachement utile hein, z'avez vu ça !)

 

Les mycoses et eczémas. Ca avait disparu, à mon grand soulagement, parce que j'ai passé des années à écluser en vain toute la pharmacopée disponible, du plus naturel au plus chimique, mycoses récidiventes de la tête aux pieds et en interne, rien ne marchait... Ca avait disparu, donc, dans les 48h suivant l'opération, et c'est revenu au bout de quelques mois, en moins important quand même, et moins résistant aux traitements, mais revenu quand même, sa mère quoi !... Et j'ai appris depuis que c'est lié à l'intoxication aux métaux, intox induite par les implants. Parce que le foie et d'autres organes ont stocké, et que de temps en temps, ils relarguent, et que les mycoses, ça "capte" les métaux, alors c'est pratique pour le corps (tiens, en apparté, c'est d'ailleurs pour ça, au passage, que les champignons des bois c'est cool uniquement si secteur sans chasseurs, sinon c'est un concentré de métaux style résidus de plombs des tirs ratés, etc.). Et ça, ça ne passera pas de sitôt, il faudra du temps, beaucoup de temps, des années et des années, et idéalement une chélation, le truc qui secoue bien, histoire de libérer le corps plus vite pour qu'il ne baigne plus dans ce marasme toxique et cancérigène. 

Idem les plaques d'eczéma, un peu partout, de la voûte plantaire (les deux plaques qui ont tenu des années là, sans réduire ni s'améliorer malgré les traitements, ne réapparaissent que très épisodiquement quelques heures ou jours de ci- de là, ouf c'est déjà ça !) au visage et cuir chevelu en passant par des zones plus intimes que je ne nommerai pas, mais super pénibles, vous imaginez bien, quand il y a là un eczéma ! 

 

La sinusite chronique. Plus vraiment là, mais pas vraiment disparue (quoique disparue pendant quelques semaines après l'opération). Irritation sous-nasale permanente, qui résistait à toutes les crèmes, jusqu'à ce que j'aie l'idée saugrenue de mettre dessus une crème anti-mycosique... efficace !! Ma sinusite chronique (sans fièvre depuis l'opération, ouf !) serait-elle une mycose ??? Je dois voir toubib et je regimbe devant l'obstacle depuis plusieurs semaines, voir un médecin est devenu une telle corvée²... donc suite aux prochaines nouvelles ! 

 

♦ Le côlon irritable. J'ai entendu cette ineptie pendant des années. Le bon vieux fourre-tout qui permet de classer sans suite et de ne surtout pas chercher de cause, ou alors d'accuser la patiente de mal réagir au stress et de critiquer son mode de vie (gratis, cadeau ! un peu facile dans notre cas puisqu'on n'entre pas complètement dans les cases du conformisme actuel, qu'il soit médical, scolaire ou autre...). Avant retrait, ça allait déjà un peu mieux en ayant supprimé tout dérivé laitier de mon alimentation (aussi les betteraves et dérivés, etc.), mais il arrivait encore des crises douloureuses soudaines. Depuis le retrait, probiotiques tous les jours (sans métaux ajoutés style dioxyde de titane E171, non mais sans rire, faut tout regarder de près !), et croyez-moi, c'est pas du luxe, quand je n'en ai pas pendant 2-3 jours, je le sens passer ! Ca, j'avais déjà une certaine fragilité avant, ça a été copieusement aggravé pendant les implants, le temps dira si ça s'améliore de nouveau par la suite...

 

 

En bref : je vais beaucoup mieux, vraiment, je me sens incroyablement mieux, même les jours de fatigue. J'ai encore plein de symptômes, plein de séquelles (que certains trouveraient difficiles, mais honnêtement, c'était tellement pire avant que je n'arrive pas à m'en plaindre, je vois surtout le mieux), certaines probablement définitives comme des fragilités. Mais...

Je peux reboire un peu d'alcool sans que mon corps se transforme en douleur générale intolérable. Je peux marcher longtemps la plupart des jours sans être épuisée au bout de 500 mètres. Je peux monter un escalier sans devoir passer un quart d'heure à reprendre mon souffle au milieu de battements de coeur violents. Je peux chanter sans que ma voix s'éraille, même fort et longtemps si je veux (là c'est mon entourage qu'on peut plaindre ! lol), et sans m'essouffler. Je peux je peux je peux... Et ça, ça n'a pas de prix !!!

 

 

***

Alors pour celles qui portent des implants, même si vous allez bien, sachez que l'intoxication aux métaux touche tout le monde, allergique ou pas, et chacune a un seuil de tolérance différent. Donc gardez vos implants tant que vous allez bien, l'opération de retrait étant une opération lourde (au minimum salpingectomie, voire salpingectomie+hystérectomie) qui ne se décide pas à la légère, vous seule pouvez savoir si vraiment une opération vous est nécessaire, et surveillez les manifestations suivantes, ce sont les plus courantes (mais pas les seules) :

- fatigue anormale,

- douleur dans les muscles et/ou les articulations,

- saignements menstruels anormaux ou ménopause précoce,

- maux de tête,

- douleurs pendant les rapports,

- vision trouble ou double, 

- battements du coeur inhabituels,

- difficultés de concentration et de mémoire,

- prise de poids,

- perte de cheveux.

 

Et si vous avez des signes, n'hésitez pas à vous rapprocher de l'association RESIST, la seule reconnue par le ministère de la santé, où vous trouverez de l'aide, des rencontres géniales avec d'autres femmes dans votre cas, implantées et explantées, des déléguées bénévoles à votre écoute, des conseils importants pour votre parcours médical. Et où vous serez une petite goutte indispensable pour nous aider à faire reconnaître la réelle étendue des dégâts de ces implants. Sans rire, sans cette asso, déjà je n'aurais pas fait le rapprochement entre mes soucis de santé et mes implants puisque c'est leur alerte médiatique qui m'a mise sur la bonne piste, je n'aurais ensuite pas eu les mêmes infos, pas les mêmes conseils clairs et nets, pas aussi bien pris en main ma santé, pas fait les mêmes rencontres déterminantes, pas été aussi bien écoutée et comprise, vraiment je n'aurais pas eu le même parcours. Je ne peux que conseiller l'adhésion !

sante_111

 

Si vous avez tenu jusque là la lecture de cet article fleuve, bravo !!

=^.^=

passez maintenant une joyeuse bonne journée ! 

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Commentaires
L
Je suis impressionnée par tout ce que tu subissais et qui s'est amélioré !<br /> <br /> Je suis également interpellée par une bonne moitié de tes symptômes que je ressens moi aussi, dans une moindre mesure, et qui m'enquiquinent depuis quelques années. Mais si je n'ai pas d'implant essure, j'ai depuis très longtemps des souvenirs métalliques d'une intervention chirurgicale lourde. Ils sont hélas impossibles à enlever (en tout cas pas si je compte rester en vie après). Il faut que je me renseigne sur leur composition.
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M
* sais - oups
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M
Et bah quel supplice! pour les métaux lourds (intox aux "plombages" dentaires) on m'a fait prendre de la chlorella je ne sait pas si tu connais c'est une algue qui a la capacité de se lier au mercure (et aux autres métaux lourds comme le plomb, le cadmium, etc.) elle aide a accélérer un peu l’élimination et surtout elle empêche si tu en prends à chaque fois que tu manges des aliments contaminés poissons ... leur assimilation des métaux par l'organisme. <br /> <br /> Bon courage
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M
Bah écoutes, je n'ai qu'un mot à te dire : Bravo ! Comme je comprends que tu revives après une batterie de symptômes hyper invalidants et invasifs !!! Je suis heureuse pour toi que tu puisses savourer chaque jour tes capacités retrouvées ! Un vrai bonheur de te lire franchement ! Surtout moi, qui aujourd'hui, aies une petite baisse de moral...:( Rien de grave et après la lecture de ton article, ben ça me remet à ma place et je n'ai plus envie de me plaindre ! Allez Bises et belle fin de journée
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