Le Coma, d'Alex Garland

Carl travaille, puis prend le dernier métro. Quatre ados entrent dans la rame et importunent une jeune fille qui lit. Carl veut s'interposer, et les jeunes gens s'en prennent alors à lui et le rouent de coups.
Carl se réveille, il a eu un coma, rentre chez lui. En pleine nuit, se retrouve sans savoir comment à sonner chez son pote Anthony. Ils discutent dans la cuisine, le jour se lève, il part. Un infirmier le ramène en voiture à toute allure dans sa chambre, là où il est dans le coma... Rêve, réalité, coma ? A partir de quel moment les choses n'ont-elles plus été fermement réelles ?
Pendant tout le livre, conscient de son coma, Carl va tenter de se réveiller, de trouver comment se réveiller, en commençant par découvrir qui il est et quelle est sa vie, et tout en se laissant porter par ses songes...

Un bon premier tiers de ce livre est intéressant, voire captivant. Puis, par manque de subtilité et prétention principalement, ça devient très rasoir, et de nouveau, dans les 10-15 dernières pages (mais je ne peux que dire approximativement, car les pages ne sont pas numérotées... ça fait très "art moderne" comme je n'aime pas, ça aussi, tiens !), c'est un peu plus intéressant. Sinon, c'est gros sabots bien lourdingues, réflexions à deux balles qui se voudraient intellos voire métaphysiques, enfilage de perles. A tel point que j'ai bien failli laisser tomber en cours de route alors même que c'est un livre très court et qu'environ un tiers des pages est fait d'illustrations (moches mais bobos-rive-gauche à 80%, très noires, très "inspirée quoâââ tu voâââ", et on en ressort avec les doigts bien crades au sens propre ; au figuré, on en ressort parfaitement intact, je vous rassure, pas de quoi être perturbé).

Un livre tout à fait superflu, voire plat ou creux. A la limite, si vous avez envie de passer un bon moment sur le sujet, prenez un Marc Levy, ça sera plus rapide, moins artificiel, plus captivant, pas moins bien écrit et surtout moins qui-se-la-pète...

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Pas d'extrait, rien ne m'a semblé notable, les quelques scènes distrayantes au début et à la fin ne sont pas dans les mêmes cases que les pseudo-réflexions soporifiques du long milieu.
A bon entendeur...

Comments

[zazimuth]

Au moins c'est clair !

[Tana]

Ouf, enfin un livre que je ne me sens pas l'envie de rajouter à ma liste de lecture...dont je ne vous dirai pas l'ampleur...