Les Cerfs volants de Kaboul, de Khaled Hosseini
On m'avait un peu parlé de ce livre, et je dois dire qu'il a tenu les promesses de ce qu'on m'en avait dit.
L'histoire et l'Histoire s'y mêlent, par le biais de l'histoire d'un garçon, enfant de riche dans les heureuses années 70 en Afghanistan, puis réfugié aux Etats-Unis qui revient dans son pays meurtri par l'occupation russe puis par les talibans. L'histoire, aussi, de la lâcheté humaine, finalement, à petite et grande échelle. La pseudo-rédemption au travers des souffrances et d'une tentative de rachat un peu tardive (c'est un euphémisme).
J'ai beaucoup aimé ce livre, tonique et bien écrit (et bien traduit), à l'histoire à la fois instructive et distrayante, tendre et parfois douce même quand elle décrit le sadisme humain ou l'abjecte cruauté, un rien chauvine et cependant critique, même si j'ai trouvé quelques longueurs et un rebondissement bien inutile sur la toute fin, dans les 20 dernières pages environ je dirais (ben oui, je ne peux plus regarder, je l'ai rendu depuis plusieurs jours...). Le retentissement qu'a eu ce livre est mérité =^.^=