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Chez Plouf
19 décembre 2009

Poisson d'amour, de Didier Van Cauwelaert

EPICT8998n voilà un livre atypique !
Une fois n'est pas coutume, je vous recopie partiellement la quatrième de couverture, parce que pour une fois, je la trouve très juste, je ne pourrais pas faire un résumé plus exact. Elle est rédigée par Didier Van Cauwelaert lui-même :

En entrée, un videur de concert rencontre une visiteuse de prison. Coup de foudre et pluie de catastrophes. Une chaise à porteur envahit soudain la vie d'une famille. Deux vieilles dames sont ensevelies sous les trophées remportés par leur petite-fille basketteuse. Une centenaire s'embaume en mangeant des glands, d'après une recette chinoise. Un professeur Dreyfuss, né Himmler, achète le corps de ses patientes en viager.
Et puis, un sourd oublié dans un moulin sème des pierres, un ancien maire se barricade dans le bureau de son successeur, un cheval passe trois ans de guerre caché dans un grenier. Mais le personnage central, bien qu'il soit conservé dans du formol, est un poisson. C'est à cause de lui que Béatrice, la visiteuse, et Philippe, le videur, se retrouveront dans la forêt amazonienne, au milieu des Indiens, des chercheurs d'uranium, et d'une équipe de tournage suidée par un missionnaire suisse.
Bref : c'est une histoire d'amour. Et donc, me dira-t-on, elle finit mal. Pas forcément. C'est peut-être même là qu'elle commence.

Résumé presque parfait.
Ce livre commence comme une longue et délicieuse galerie de portraits de personnages excentriques qu'on trouve pourtant presque normaux (et vers la fin, on savoure pleinement l'adjectif "fou" apposé sur ce qui semble, après tout ça, d'une rassurante banalité). Puis vient une aventure digne d'Indiana Jones, vue par le petit bout de la lorgnette de Philippe (en partie au travers du philtre du palu !). L'histoire est décalée, très drôle, grave, légère et philosophique... Il y a des promesses de Tom Sharpe dans ce bouquin, ça m'a d'autant plus surprise que ma première lecture de Didier Van Cauwelaert avait été L'Evangile de Jimmy, au style et au propos radicalement différents, livre plus sérieux, plus "américanisé", plus lisse aussi.
Poisson d'amour
n'était que le deuxième livre de son auteur, et il y a dedans une excentricité flegmatique presque britannique et une originalité échevelée. La fougue de la jeunesse ?

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Commentaires
V
On a encore une fois le smêmes gouts... j'ai lu ce livre il y a... 20 ans ou plus, et j'ai adoré ! depuis, Van Cau fait moins bien, min pêchu et moins original, je trouve.
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Z
Je vais me le noter !
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V
je ne onnais pas du out cet auteur mais je vais le lire ce bouquin ça fait trop envie...
Répondre
V
je ne onnais pas du out cet auteur mais je vais le lire ce bouquin ça fait trop envie...
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