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Chez Plouf
2 mai 2021

Comédies françaises, de Eric Reinhardt

pas fini 2021 04_eric reinhardt_comedies francaises

Avertissement : je n'ai pas terminé ce livre. Mon avis ne porte donc que sur la partie que j'ai lue. D'habitude je ne parle pas des livres que je choisis de ne pas terminer, mais là j'avais envie. Voilà.

 

L'histoire : dès le début, on sait, par des coupures de presse, que Dimitri est mort à 27 ans dans un tragique et spectaculaire accident de voiture. Ensuite, on va nous raconter la vie de Dimitri, et plus encore les avis de Dimitri. En long, en large et en travers.

 

Mon avis : au début, j'ai adoré la façon dont les choses commencent. Assez vite, je me suis ennuyée à table avec la meilleure amie obcessionnelle de bites, les récits interminables de quels chorégraphes il a vu sur scène (plusieurs pages de listing), de pourquoi le spectacle vivant est supérieur aux autres, les digressions de ci et de ça pour donner péremptoirement son avis sur tout et surtout son avis, blablablah. Très vite, j'ai trouvé insupportable le ton snob, grandiloquent et prétentieux du récit, avec des petites saillies insupportables de mépris vis-à-vis du lecteur (j'ai bien compris que ça essayait de se faire passer pour des traits d'esprit voire des maladroites tentatives de connivence, mais tellement en mode manipulatoire que je n'ai pas du tout accroché). Ce qui m'a achevée ? Le récit interminable quoique sans intérêt des petites bassesses, minableries et autres égotismes des grands peintres surréalistes français à New York dans les années 40. Je ne doute pas un instant que ça soit vrai, mais ça ne m'intéresse pas, on est en mode comérages intensif autour de ces petits nombrils pseudo-intello et pseudo-artistiques. Boring ! Next ! Stop pour moi page 150 sur 480. Ergh. Soulagement.

 

***

La volonté raidit tout, c'est bien connu - il ne faut rien vouloir nettement, mais se mettre en situation de tout obtenir, presque en fermant les yeux. S'abandonner. Se faire confiance. Les choses les plus belles se produisent toujours naturellement, sans qu'on y ait songé.

 

C'est par les arts de la scène que l'on éprouve le plus profondément les prodiges de l'épiphanie, et du moment parfait. C'est avant tout pour cette raison qu'il allait au théâtre, pour recevoir des shoots d'épiphanies - et plus spécifiquement d'épiphanies existentielles, par opposition aux épiphanies strictement esthétiques comme on peut en connaître dans les musées ou les salles de concert (et qui peuvent parfois aller jusqu'au syndrome de Stendhal) - et de moments parfaits.

 

***

Comédies françaises, Eric Reinhardt, 2020, 480 pages

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