Cosmétique de l'ennemi, d'Amélie Nothomb
argh ! Le Amélie Nothomb de trop pour moi ! Une indigestion faut croire (oui, au bout du 2ème de suite, c'est possible... Pourtant j'en ai lu plein il y a quelques années, mais bon, ce qui est chouette avec les problèmes d'attention, c'est qu'on oublie, ça permet de renouveler presque indéfiniment la découverte à peu de frais ! lol).
J'ai trouvé ce bouquin dans mon sous-sol, je ne me souviens pas comment il est arrivé là... Du coup je l'ai lu (je l'avais d'ailleurs peut-être déjà lu, je ne sais pas). Mouairch. Bon. Elle écrit bien, elle sait mener son lecteur avec un petit bout de fil de rien du tout. Et puis elle a cette simplicité d'écriture tellement éblouissante, tellement incroyablement fluide. Mais cette histoire d'enquiquineur m'a à moitié convaincue, même si la fin est remarquablement ingénieuse et la frontière entre folie et surnaturel d'une subtilité rarement égalée tout au long du livre... Je ne sais pas ce qui m'a dérangée, vers les 3/4 du bouquin, l'histoire m'a semblé plan-plan (ce qu'elle n'est pas, objectivement), le raseur est devenu rasoir pour moi aussi, même si il m'a été impossible, comme pour le héros, de décrocher avant la conclusion...
Elle est sorcière, non, la Nothomb ? Elle envoûte le lecteur ? Je sais pas, y'a une formule magique secrète au début, et quand on la lit ça fait effet ? En tout cas, elle m'énerve et j'en rafole. Mais je m'arrête là.