Ne marche pas si tu peux danser, du Dr Anne van Stappen

L'histoire : Sophia est jeune, très belle, elle a une bonne situation professionnelle, un petit ami, une mère, un chien. Mais elle a grandi sans père, et ça lui pèse. Mais son couple ne va pas bien, ça coince et elle ne sait pas quoi faire. Mais l'ambiance au boulot est difficile. Avec l'aide de son vieux et sage voisin Mattéo, elle essaie de trouver ses réponses et de mettre en place des solutions.

Mon avis : un roman-prétexte plutôt réussi. Je ne suis pas fan des romans qui servent à démontrer quelque chose de manière outrancière, caricaturale, à donner des leçons, et ces romans sont légions dans le domaine du "développement personnel". C'est le cas ici, côté communication non-violente, c'est un roman-prétexte, mais on s'attache malgré tout aux personnages, dont l'histoire est plutôt bien menée. Les échanges ne sont pourtant absolument pas crédibles (un comble, puisque c'est la raison d'être du roman !). Pour autant, les conseils sous-entendus dans les échanges entre les protagonistes sont sains, utiles, concrets, voire nécessaires. A chacun de se les approprier, de les adapter à sa vie et à sa façon d'être et de parler, pas forcément comme dans le monde idéal et feutré de ce roman où tout le monde est gentil, équilibré, de bonne volonté, beau, réfléchi, libre et pété de thunes (pas tout à fait comme dans la vraie vie, donc, mais quasi systématiquement comme dans ce style de roman). On pourra reprocher à ce roman les échanges artificiels, peu spontanés et donc peu sincères, un peu les mêmes reproches qu'on fait régulièrement (et souvent à juste titre de mon point de vue) à certaines pratiques (pas toutes) de communication non-violente. Pour autant, ça reste un roman plutôt sympathique à lire, qui fait un rappel pertinent des priorités les plus bienveillantes en communication. 

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Ne marche pas si tu peux danser, Dr Anne van Stappen, 2009 (réédition 2016), 351 pages