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Chez Plouf
26 août 2022

Le Père de nos pères, de Bernard Werber

lu 2022 08_bernard werber_le pere de nos peres

L'histoire : Lucrèce Nemrod travaille pour un hebdomadaire, où personne ne s'intéresse au sujet qu'elle propose : les origines de l'humanité. Elle a eu cette idée de sujet parce que son voisin, un paléontologue sur le point de révéler la nature du chaînon manquant, a été assassiné. Lors d'un conseil de rédaction, un nom fuse : Isidore Katzenberg. Elle va le trouver, et ensemble, ils vont mener l'enquête pour découvrir ce qui est arrivé au Pr Adjemian. Parallèlement, nous allons suivre l'histoire telle qu'elle s'est passée, justement pour ce chaînon manquant, il y a 3 millions d'années.

 

Mon avis : mitigé. L'histoire est là, mais déjà, ça commençait mal, on nous enjoint de trouver passionnante la recherche de l'origine de l'humanité, et bon, hum, s'il y a bien un sujet dont je me contrefous, à titre personnel, c'est celui-là. Mais portée par l'écriture très agréable de Bernard Werber, et allégée par l'alternance des chapitres présents et passés (présents écrits au passé et passés écrits au présent, d'ailleurs, ce que j'ai trouvé très savoureux chaque fois), je suis allée au bout de ce roman et je ne le regrette pas, l'histoire est plutôt bien ficelée. Malgré tout, j'ai trouvé l'ensemble un peu poussif, les émotions un peu artificielles parfois, l'ensemble pas super palpitant. Pourtant, chaque fin de chapitre est un cliffhanger remarquable, qui donne l'impression que deux chapitres plus loin (puisqu'on alterne), ça va enfin s'emballer pour de bon. Las ! Pas assez à mon goût. Sans compter les scènes improbables, le manque de sens de la mesure parfois, j'ai eu plusieurs fois envie de lâcher. Ca aurait été dommage, la fin vaut vraiment le détour. Comme dans un bon polar ou thriller à suspens, pour le coup. 

 

***

- Vous savez d'où vient le mot "imbécile" ? De imbecille, qui n'a pas de bâton. Allusion au fait qu'il est toujours nécessaire d'être soutenu par une béquille si on ne veut pas choir. Vivre sans s'appuyer sur aucun dogme, aucun principe rigide, aucun tuteur, c'est courageux, non ? J'espère être un imbécile et le rester le plus longtemps possible.

 

***

Le Père de nos pères, Bernard Werber, 1998, 380 pages (poche)

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