Tout le bleu du ciel, de Mélissa Da Costa

L'histoire : Emile, 26 ans, est atteint d'un syndrome d'Alzheimer précoce. Les médecins lui donnent 2 ans maximum à vivre, avec une dégradation progressive. Il décide de partir plutôt que de se soumettre au protocole d'essai que suggèrent les médecins et sa famille, et pour être accompagné, il passe une petite annonce. 

Mon avis : un livre que j'ai lu en 2 fois. La première moitié (même un peu plus, 60% dit ma liseuse) m'a passablement gonflée : pathos à toutes les pages, fautes de français, mièvrerie, suspens artificiel, longueurs, j'ai saturé. Après quelques jours d'abandon, cependant, j'y suis revenue, et j'ai bien fait, parce que la deuxième moitié est nettement mieux, plus riche, plus rythmée, plus juste psychologiquement, moins de longueurs et de blabla inutile. Et plutôt, d'ailleurs, une très belle sensibilité, quelques jolies surprises. Même si dans l'ensemble, le tout est convenu et attendu, ça ne le rend pas moins agréable à lire. Un excellent roman sentimental de détente, donc...

attention spoiler : roman qu'on pourrait qualifier de "bluette sur fond morbide"... Ceci dit,on n'a pas inventé mieux pour faire battre le coeur et couler les larmes en même temps depuis Roméo et Juliette.

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Tout le bleu du ciel, Mélissa Da Costa, 2020, 840 pages