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Chez Plouf
28 avril 2020

Ma petite semaine Web (2020 - semaine 17)

LIENS

 

Crise sanitaire : la liste des atteintes à la protection de l'environnement s'allonge. L'Etat est terriblement tenté, à tous points de vue, de basculer vers le totalitarisme, c'est une évidence. Cette crise sanitaire montée en épingle est une occasion sans précédent.

 

Coronavirus. Les industriels peuvent changer la composition d'aliments sans obligation d'information. Là aussi, la tentation est grande d'imposer le libéralisme sauvage façon dictature, manifestement. Et pour le coup, la santé des allergiques (dont je fais partie), eh bien purement et simplement : on s'en bat l'oeil ! Combien on parie qu'après la fameuse "crise sanitaire" (qui a le dos large), ça va rester en place ?

 

Santé. Des médecins mosellans sommés de se taire. J'avais mis des liens récemment. Mais la tentation de les faire taire est grande, et manifestement nos "autorités" ont choisi de sauter le pas. La liberté d'expression ne vaut pas pour tous... Et laisser les médecins de terrain travailler semble compliqué pour les bureaucrates qui souhaitent avoir une mainmise absolue sur ce pays, dans tous les domaines, y compris et surtout ceux où ils ne sont pas compétents.

 

Faute de protection, des soignants souffrent, contaminent et succombent. Malheureusement, lecture intégrale uniquement pour les abonnés (dont je ne fais pas partie, pour une fois ! lol), mais rien que le début est intéressant. Apparemment, la volonté est d'imposer que la situation perdure. J'ai du mal à comprendre le raisonnement et l'objectif qui sous-tend toutes ces décisions politiques qui semblent aller toutes dans le même sens, à l'évidence contraire à l'intérêt général, sans verser dans un complotisme auquel je répugne. 

 

changeons de sujet !

 

♦ Quelle était cette ligne de points lumineux dans le ciel normand cette nuit ? Ne vous fiez pas au titre : ça concerne tout le monde, pas que les Normands, et ça n'est pas une bonne nouvelle du tout.

 

Guide complet sur les insectes volants à rayures jaunes. L'été arrive, ça peut servir.

 

Le plaidoyer d'Eric Lenoir : "Arrêtez de tondre vos pelouses !". Perso, j'adore l'idée. Mais j'adore aussi quand la pelouse est tondue bien nette. Et plus encore quand je n'attrape pas de tiques et nos chats et chiens non plus. La solution du mouton c'est sympa, mais c'est encore du boulot en perspective pour s'en occuper.

 

10 spots en France qui ont un goût de bout du monde. Déjà que, par principe, je ne prends plus l'avion depuis de trèèès nombreuses années en temps normal (d'ailleurs euh... en fait, je ne pars pas en vacances ! lol), avec un lien pareil je risque encore moins de le faire...

 

♥ Toujours pour s'occuper pendant le confinement, un petit jeu que j'adore (on a la version "commerce", magnifique !) disponible sur le site de l'excellent Bruno Cathala : OKIYA version à imprimer et colorier

 

♥ Et pour finir, toujours pour s'occuper pendant le confinement, une idée sympa : Tranches poétiques : empilez vos livres pour créer des poèmes. J'aime beaucoup certains résultats.

 

 

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Passez une bonne semaine =^.^= 

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Commentaires
S
illustration 8 : ce qui vraiment ièche c'est que le mot caissier (en admettant qu'en langue française, le masculin soit le "genre" neutre) soit au féminin : caissières<br /> <br /> <br /> <br /> tous les autres mots sont au masculin (en admettant que le masculin soit dans la langue française le "genre" neutre)<br /> <br /> <br /> <br /> alors oui ça fait ièche !
Répondre
E
Article de Médiapart <br /> <br /> Faute de protection, des soignants souffrent, contaminent et succombent<br /> <br /> 26 avril 2020 Par Caroline Coq-Chodorge, Pascale Pascariello, Antton Rouget et Matthieu Suc<br /> <br /> <br /> <br /> Des milliers de professionnels de santé et de pompiers sont contaminés. Certains souffrent et meurent. D’autres continuent à travailler, et propagent le virus. L’AP-HP envisage pourtant de systématiser ce fonctionnement, selon une note obtenue par Mediapart.<br /> <br /> <br /> <br /> Favori<br /> <br /> Recommander<br /> <br /> Imprimer<br /> <br /> Article en PDF<br /> <br /> <br /> <br /> Partager<br /> <br /> Tweet<br /> <br /> <br /> <br /> Offrir<br /> <br /> <br /> <br /> 1 2 3 4 lecture sur une page 228 commentaires Prolonger<br /> <br /> <br /> <br /> Leur situation n’est jamais évoquée dans les statistiques diffusées chaque soir par le directeur général de la santé Jérôme Salomon. Pourtant, pas assez protégés, les soignants tombent malades, contaminent leurs propres patients, leurs proches, et meurent de l’épidémie. Le phénomène, d’une ampleur inédite, suscite l’inquiétude et l’exaspération de soignants, qui ne devraient pas être rassurés par une note interne de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) que Mediapart s’est procurée : le navire amiral des hôpitaux français prévoit de continuer à faire travailler, dans la perspective du déconfinement, les soignants testés positifs au Covid peu symptomatiques et non immunisés.<br /> <br /> <br /> <br /> Initialement rédigée le 11 avril, la note a été mise à jour le 13 avril, après l’annonce par Emmanuel Macron de la date du 11 mai pour le déconfinement. Sur six pages, Martin Hirsch, son directeur adjoint François Crémieux, son directeur médical de crise, le professeur Bruno Riou, et son directeur de la stratégie de transformation de l’AP-HP, Frédéric Batteux, listent les risques auxquels l’AP-HP doit faire face, les solutions envisagées et la préparation du déconfinement.<br /> <br /> <br /> <br /> « Les soignants étant exposés, il est indispensable de les considérer comme prioritaires pour les tests », indique le patron de l’AP-HP dans le document. Avant d’expliquer qu’une partie du personnel, même s’il est testé positif, devra en réalité continuer à travailler : « Induire une politique large d’éviction (des PCR + [testés positifs] pas ou peu symptomatiques ou des non immunisés) rendrait impossible la continuité du système des soins », justifie-t-il.<br /> <br /> Un médecin aux urgences de Colmar, le 26 mars 2020. © Sébastien BOZON / AFP Un médecin aux urgences de Colmar, le 26 mars 2020. © Sébastien BOZON / AFP<br /> <br /> <br /> <br /> La direction de l’AP-HP organise ainsi la mise en danger des soignants mais sait que « cela sera un point très délicat à discuter et à faire accepter avant de commencer le dépistage à large échelle dans ces populations ». D’autant que le personnel est déjà exposé aux risques de « l’épuisement, du burn-out et du stress post-traumatique », exacerbés par « les premiers décès qui surviennent parmi les soignants » et par « l’extrême frustration de devoir toujours rationner les équipements de protections et certains médicaments ».<br /> <br /> <br /> <br /> « L’exposition au risque est réelle et se traduit maintenant par des décès », reconnaît Martin Hirsch, en estimant qu’« il faut vite pouvoir leur dire [aux soignants] que leur situation est bien prise en compte », pour « éviter toute démobilisation alors que la crise sanitaire va se prolonger ».<br /> <br /> <br /> <br /> Interrogée sur cette nouvelle doctrine, l’AP-HP minimise en parlant d’une « réflexion générale », et indique que la « politique appliquée » est celle d’un dépistage massif pour la sécurité du personnel. Mais ce nouvel hiatus illustre, si c’était nécessaire, l’absolue confusion qui règne : personne ne teste de la même façon, personne n’applique les mêmes précautions, personne ne fait remonter les infos à l’identique, et, dans ce contexte, il est impossible d’obtenir des statistiques nationales fiables.<br /> <br /> <br /> <br /> À l’AP-HP, sur 100 000 personnels, 4 275 ont présenté des tests positifs au Covid-19. « 7 sont en réanimation et 3 sont décédés », précise Olivier Youinou, co-secrétaire du syndicat SUD Santé. L’AP-HP se félicite de son côté, le 23 avril, que « le nombre de personnels atteints par le virus continue à diminuer ».<br /> <br /> <br /> <br /> Le 20 avril, 35 soignants ont été testés positifs, alors qu’ils étaient 200 en moyenne chaque jour deux semaines plus tôt. Selon nos calculs, au 14 avril, près d’un quart des tests positifs pratiqués dans les hôpitaux de Paris concernaient des soignants. Les autres établissements ne sont pas en reste : selon un document interne de l’Agence régionale de santé Île-de-France que nous avons pu consulter, le nombre de cas dans les établissements sociaux et médico-sociaux s’élève, au vendredi 24 avril, à 14 797 (225 nouveaux cas en 24 heures), dont 8 942 pour les seuls Ehpad de la région.<br /> <br /> <br /> <br /> Les mêmes chiffres, impressionnants, témoignent de la déflagration de l’épidémie dans les hôpitaux de l’est du pays. Depuis le 1er mars, 571 agents de l’hôpital de Mulhouse ont été placés en arrêt de travail pour « Covid avéré ou suspecté ». Soit près de 10 % du personnel. « 26 professionnels ont été hospitalisés. » À ce jour, il y en a encore « 17 », selon la direction. « Aux urgences, environ 20 % du service a été contaminé », témoigne une infirmière de cet hôpital, qui dit avoir « baigné dans le virus pendant des semaines ».<br /> <br /> <br /> <br /> À Strasbourg, 570 professionnels des hôpitaux universitaires ont été dépistés Covid positifs au jeudi 23 avril, dont « 235 » sont revenus au travail, indique l’établissement. Aux hôpitaux civils de Colmar, on comptabilise « 358 résultats Covid-19 positifs » depuis la mise en place d’un centre de prélèvements pour les soignants. Un médecin est hospitalisé.<br /> <br /> <br /> <br /> Extrait de la note de l'AP-HP du 13 avril. © Document Mediapart Extrait de la note de l'AP-HP du 13 avril. © Document Mediapart<br /> <br /> <br /> <br /> L’hôpital est-il aujourd’hui un cluster, c’est-à-dire un lieu ou l’épidémie circule encore activement ? En réponse à nos questions, l’AP-HP affirme que « la grande majorité des cas de Covid-19 est d’acquisition communautaire et non hospitalière dans [ses] hôpitaux ». Cette thèse est de plus en plus contestée.<br /> <br /> <br /> <br /> Le dernier soignant décédé, le médecin urgentiste de Lons-le-Saunier Éric Loupiac, 60 ans, mort du Covid-19 jeudi 23 avril, avait été contaminé le 6 mars, « au contact d’un des premiers patients atteints du Covid-19 qui s’est présenté dans [leur] service d’urgences », explique un de ses collègues, infirmier. « Il a été contaminé au début de l’épidémie, quand on nous disait que les masques n’étaient pas si importants », s’agace le médecin urgentiste Christophe Prudhomme, porte-parole de l’Association des médecins urgentistes de France (Amuf), qui décrit Éric Loupiac comme « un homme de 60 ans en bonne santé, sportif, qui ne présentait pas de facteur de risques ».<br /> <br /> <br /> <br /> Le professeur Éric Caumes, chef de service des maladies infectieuses à la Pitié-Salpêtrière, rappelle que « l’hôpital est un important foyer potentiel de contamination dans tous les pays du monde ». « En France, ajoute-t-il, des soignants continuent à travailler alors qu’ils sont positifs, d’autres ne se font pas dépister malgré l’existence de symptômes évocateurs ». Autrement dit : rien n’est fait pour bloquer la circulation du virus à l’hôpital.<br /> <br /> <br /> <br /> Page suivante <br /> <br /> <br /> <br /> Mots-clés<br /> <br /> <br /> <br /> AP-HP blouses contamination contaminés covid-19 masques protection sapeurs-pompiers sdis soignants test <br /> <br /> <br /> <br /> Derniers articles<br /> <br /> <br /> <br /> L’Ile-Saint-Denis: des policiers pris en flagrant délit de racisme, un commissaire sur les lieux Par Camille Polloni<br /> <br /> Covid-19: les courbes de mortalité flanchent, le nombre réel de victimes reste incertain Par Mathieu Lehot<br /> <br /> Usul. Au travail! 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Les Hôpitaux universitaires de Strasbourg (HUS), les Hôpitaux civils de Colmar et le Groupe hospitalier de la région de Mulhouse et Sud Alsace (GHRMSA) nous ont répondu vendredi 24 avril. L’Assistance publique-Hôpitaux de Marseille (AP-HM) n’a pas répondu.<br /> <br /> <br /> <br /> Plusieurs soignants, ainsi que des sapeurs-pompiers professionnels, ont requis l’anonymat pour témoigner. Leurs prénoms ont été modifiés et sont signalés par un astérisque (*) dans l’article.<br /> <br /> <br /> <br /> Mediapart a sollicité, au cours de cette enquête, une dizaine de directeurs de Sdis, des sapeurs-pompiers et l’ensemble des préfectures chargées des sept zones de défense qui supervisent elles-mêmes l’activité des sapeurs-pompiers sur le ressort national, ainsi que le ministère de l’intérieur et la DGSCGC.<br /> <br /> <br /> <br /> Trois heures après l’envoi de nos questions aux différentes administrations, l’état-major de la zone de défense Grand Est envoyait un mail aux différents Sdis de son secteur ayant pour objet « IMPORTANT - Demandes de MEDIAPART - Questions sur la sécurité des sapeurs-pompiers » : « Bonsoir à tous, actuellement, il semble qu’un journaliste de Mediapart souhaite obtenir des informations sur l'action des SP pour COVID19 notamment sur la ZONE EST. Merci de ne pas répondre et de le renvoyer sur le MININT [ministère de l’intérieur]. » Puis, l’auteur du mail employait des guillemets, laissant entendre qu’il répercutait les consignes que lui avait envoyées le ministère : « ATTENTION, cette question de Mediapart sur la sécurité des sapeurs-pompiers est traitée au niveau national par [la] porte-parole du MI [ministère de l’intérieur]. Il vous est donc demandé de ne pas la traiter au niveau local. »<br /> <br /> <br /> <br /> L’ordre émanant du ministère a été suivi d’effet. À 16 h 57, jeudi, la préfecture de Gironde nous prévenait qu’ils allaient nous répondre « dès que possible ». À 17 h 11, la même interlocutrice au sein de cette préfecture nous invitait à prendre attache avec la porte-parole du ministère de l’intérieur « qui répondra[it] à vos questions sur ce sujet ».<br /> <br /> <br /> <br /> Vingt-quatre heures plus tard, le porte-parolat de Beauvau nous faisait savoir par texto que « le ministère de l’intérieur n’apportera[it] pas de réponses aux questions que [nous lui avions] transmises relatives aux sapeurs-pompiers ».<br /> <br /> <br /> <br /> Quand nous avons cherché à savoir pourquoi ce silence était opposé à des questions très factuelles (voir onglet Prolonger), nous n’avons pas eu de réponse.
Répondre
M
mille mercis de nous éclairer et nous sortir du brouillard politique !<br /> <br /> je t'adoooooore !
Répondre
C
Excellent, comme d'habitude. On passe de l'émotion à la rage, du rire aux larmes. Merci
Répondre
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