Tu as promis que tu vivrais pour moi, de Carène Ponte
L'histoire : Molly a la treintaine, elle est serveuse dans une brasseie parisienne. Sa meilleure amie, Marie, vient de mourir de maladie. Avant de mourir, Marie lui a fait promettre de vivre pour elle deux. Quand, un temps après la mort de Marie, Molly reçoit un courrier d'elle, contenant 12 enveloppes, avec ordre d'en ouvrir une par mois pour réaliser la demande qu'elle contient, autant dire que c'est perturbant...
Mon avis : un livre "feel good" qui répond parfaitement à tous les clichés du genre : histoire prévisible, personnages pétris de bons sentiments, relations harmonieuses, histoire d'amouuuuur à la clé, le prince charmant est un mélange de galanterie et de muflerie (du genre qui devine que non veut dire oui, etc. qu'on adore croiser dans les romans mais à qui on claquerait peut-être bien le beignet en vrai. Ceci dit j'en pense autant des minauderies de l'héroïne, un partout, la balle au centre), du pathos à toutes les pages. Autant dire que quand on a envie d'un bon moment de détente, de ce genre de livre qui ne fatigue pas le neurone mais donne un gros coup d'accélérateur à la sérotonine, il est plus que parfait ! Ca tombe bien, c'est ce dont j'avais envie en empruntant ce livre. Et je dois dire qu'il est allé bien au-delà de ce que j'en espérais, parce qu'il est bien écrit, et sans complexe par rapport à la crédibilité, du coup on se prend à rêver facilement avec l'héroïne et les sympathiques personnages secondaires (y compris les manipulateurs/trices et autres de-quoi-je-me-mêle que je ne supporterais pas deux secondes dans la vie...), changement de vie professionnelle, changement de compagnon, changement de région, tout y est, et ça fait carrément du bien. Rien à chercher plus loin, c'est un régal comme ça.
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Tu as promis que tu vivrais pour moi, Carène Ponte, 2017, 363 pages