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Chez Plouf
14 septembre 2014

Quand souffle le vent du nord, de Daniel Glattauer

livre_daniel glattauer_quand souffle le vent du nord

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L'histoire : Un courriel envoyé à une adresse erronée, le correspondant qui répond. Quelques mois plus tard, un second courriel erroné entre les deux mêmes, le destinataire hasardeux répond de nouveau, et puis les réponses fusent, et une vraie correspondance courrielle se met en place, jusqu'à ce que...

 

Mon avis : j'ai été très tentée par ce livre en lisant l'avis de Zazimuth, et je ne regrette pas de l'avoir emprunté. L'histoire est assez fascinante, les personnages bien consistants, et quand on fréquente beauocup le Net (comme c'est mon cas), cette histoire fait un bel écho, on "connaît" ça ! D'emblée, j'ai eu envie de claquer le beignet de l'héroïne, et jusqu'au bout, je l'ai trouvée caricaturale de la pimbêche qui se la raconte (ça c'est un bon indice de la consistance réaliste des personnages virtuels ! lol). J'avais imaginé deux fins, c'est une troisième à laquelle je n'avais pas pensé qui s'est produite, et qui est formidable, car elle est l'ouverture maximale des possibilités. Je trouverais extrêmement intéressant de retrouver ces héros dans un autre contexte, sous la plume du même auteur, avec ce même regard. Bref : un roman moderne, qui prend à bras le corps nos nouvelles habitudes de communications pour en faire un mode relationnel à part entière, une opportunité romanesque formidable.

 

***

Un seul extrait, qui, je trouve, représente bien le roman, et "parlera" à nombre d'entre nous :

 

page 153 : Dans mes mails, je peux être comme jamais la véritable Emmi. Dans la "vraie vie", si on veut réussir, si on veut tenir le coup, il faut sans cesse faire des compromis avec sa propre émotivité : LA, je ne dois aps dramatiser ! Ca je dois l'accepter ! Ca, je dois le laisser passer ! Nous adaptons en permanence nos sentiments à notre entourage, nous ménageons ceux que nous aimons, nous nous glissons dans les cent petits rôles du quotidien, nous nous tenons en équilibre, nous pesons le pour et le contre pour ne pas mettre en danger la structure à laquelle nous appartenons.

Avec vous, cher Léo, je n'ai pas peur de laisser libre cours à ma spontanéité profonde. Je ne réfléchis pas à ce que je peux ou ne peux pas vous imposer. J'écris allègrement ce qui me vient à l'esprit. Et cela me fait un bien fou !!!

***

Quand souffle le vent du nord, Daniel Glattauer, 2006, traduction de l'allemand par Anne-Sophie Anglaret, 2010, 348 pages

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Commentaires
Z
Je suis vraiment ravie que le livre t'ait également plu ! J'ai moi aussi découvert qu'il y avait une suite (pas forcément nécessaire au vu de la fin de celui-ci) mais ne l'ai pas encore lue.
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P
Il me semble que c'est : La septième vague.
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P
Tu vas lire la suite alors ? J'aime beaucoup cet extrait
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E
Le mensonge quotidien, souevnt mensonge par omission...qui fait partie de la vie même sans qu'on s'en rende compte, auprés de la famille, des collègues, des amis. <br /> <br /> Quand déjà on ne joue pas des rôles différents selon chaque personne, c'est pas mal! <br /> <br /> <br /> <br /> Ca m'énerve tellement ces gens que je vois différents selon qu'ils osnt au boulot ou chez eux...par exemple.
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