Et puis, Paulette... de Barbara Constantine
L'histoire : depuis que son fils est parti vivre en ville avec sa femme et leurs deux jumeaux, Ferdinand vit seul dans sa grande ferme. Il se lie avec Marceline, la voisine qu'il connaissait à peine. Puis l'invite à rester chez lui le temps que sa maison n'est pas habitable. Et bien vite, les cohabitations vont s'enchaîner pour donner une joyeuse bande ! Jusqu'à... Paulette, la surprise inattendue !!!!
Mon avis : un chouette roman quand on a envie de guimauve, de douceur, de tendresse, de chaleur humaine, de monde bisounoursien où tout se passe pour le mieux. L'écriture est vive, pas niaise (je précise parce que le sujet aurait pu s'y prêter), le roman se lit vite comme une sucrerie dont on sait qu'elle est juste un moment de douceur mais pas une vraie nourriture... quoique... dans le fond, pourquoi pas ?! Voilà, juste une petit roman sans prétention à prendre pur ce qu'il est.
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Feuilletons ensemble quelques extraits :
page 27 : Alors, bien sûr, il ne parle à personne de tout ça. Il n'a jamais bien su s'exprimer, encore moins parler de ses émotions. Il aurait l'impression de se mettre à poil au milieu de la grande place, un jour de marché. Très peu pour lui. Il préfère garder tout au fond, bien enfui, c'est plus simple.
pages 52-53 : Ils lèvent leurs verres.
- Santé !
Et les garçons trouvent ça marrant d'ajouter :
- Mais pas des pieds !
C'est comme ça. L'alcool, ça rend bête. En tout cas, c'est ce que pensent les trois filles à ce moment-là. Mais elles n'ont pas encore bu leur verre...
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Et puis, Paulette... de Barbabra Constantine, 2012, 273 pages en édition poche