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Chez Plouf
22 mai 2010

le sang des autistes, suite

Bon, j'avais dit que je vous ferai un article sur les raisons du pourquoi-comment le sang de pas mal d'autistes est épaissi, MAIS (ben vous vous doutiez bien qu'il allait y avoir un mais, non, vu la construction de la phrase ?!)... Je sens comme qui dirait que c'est pas parti pour que je me décide à causer dans le clavier en long en large et en travers...
Alors je vais la faire courte, même si c'est déjà ce que j'ai répondu à certains en privé suite aux commentaires du précédent article... C'est lié directement au stress oxydatif intracellulaire. Hein quoi kesskédi, le stress quoi (non c'est pas un gros mot !) ? Je vous invite à lire les quelques pages des notes d'une conférence donnée en novembre dernier par quelques spécialistes du sujet, ça sera bien plus clair que tout ce que je pourrais expliquer. Bon, oui, ok, ça fait un peu plus que quelques pages ! Bon, alors ne lisez que pages 25 à 60... ou rendez-vous directement à la page 37 pour un schéma très clair de comment ça marche, et comment ça s'auto-entretient. Après, si vous voulez vraiment comprendre et briller en société sur le sujet, ben faudra vous le cogner quand même, le bidule, épicétou !

En gros, disons que la piste génétique à laquelle Magali et Jean-Jacques faisaient référence, si elle est évidente et indique une prédisposition indubitable, ne fait pas tout, dans l'autisme comme dans certaines autres pathologies ou handicaps. L'environnement joue aussi en très grande partie (on parle toujours en terrain génétique favorable, prédisposé, hein, bien entendu, je ne dis pas que l'environnement joue de cette façon pour tous universellement, même si la proportion des gens qui réagissent semble augmenter), et en particulier tout ce qui peut, d'une façon ou d'une autre, porter atteinte, même de manière indirecte ou qui semble anodine et légère, au système immunitaire. Et c'est cette combinaison qui va créer un certain nombre de désordres, aggraver l'autisme (dans certains cas le provoquer même, semble-t-il), provoquer une fatigue chronique inexpliquée, certains asthmes, allergies ou prurits, des douleurs chroniques, etc., et/ou créer aussi des mini-thrombus, dont je vous parlais il y a quelques jours, qui vont être gênants non seulement pour faire des prises de sang, m'enfin ça c'est anecdotique, mais surtout le même phénomène va déranger l'oxygénation correcte du cerveau et des muscles, d'où un cercle vicieux qui se met en place rapidement, et ne fait que s'auto-entretenir en s'aggravant.

Les premières études là-dessus ont été menées dans les années 60, les résultats ont été publiés (en France ! c'est fort quand même !) en 1987, ça date pas d'hier hein ! Et à part ça ?... Ben un certain nombre de pays (Canada, Afrique du Sud, etc.) ont repris le flambeau, toutes les études depuis (même à grande échelle) vont dans le sens d'une confirmation puisqu'elles donnent toutes des résultats très très positifs, voire carrément spectaculaires, mais... ben chez nous, on en est encore, pour les plus avancés, à s'extasier de la prédisposition génétique, à ricaner en bêlant ou à agresser carrément quand quelqu'un évoque un facteur environnemental, vaccinal ou autre (c'est du vécu !), et à ne jurer que par l'éducatif-éducatif-éducatif. Pour les plus retardataires, comprendre la majorité des formateurs (en psy, en accompagnement Education Nationale, en médecine, école d'infirmières, etc.), on en est encore aux théories sur la toxicité psy maternelle, théories que même Kanner lui-même a fermement réfutées dans le début des années 70 !!! Enfin bref !... Il existe une autre voie ! Celle-là ! Et qui donne, dans bien des cas, des résultats plus rapides et plus importants que les autres voies !

Oh ben finalement j'ai fait long, tiens !! Ca va ? Vous êtes encore là ? Pas trop enkylosés ? =^.^=

La prochaine fois, pour vous détendre, je vous parlerai de la critique du déboulonnage de Freud par Onfray-l'homme-qui-a-tout-vu-tout-lu-tout-compru-tout-retiendu et qui onfraydise un maximum, ça fout les jetons. Nan je déconne, je ne vous en parlerai pas. Z'avez eu peur, hein ?!

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Commentaires
E
Très intéressant oui, ça me plait beaucoup.
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V
ce qui est bien chez toi, c'est qu'on comprend ce que tu dis...les grans scientifiques, quand t'as pas un minimum de formation en sciences, t'es vite largué...et comme ils font leurs articles pour des gens commeux, et pas du tout pour les gens sur qui ils font les études...c'est parfois inbuvable...<br /> mais toi, tu as eu le courage de te coltiner ces études, de les comprendre et de le retransemttre...<br /> dis, tu crois pas que tu pourrais te cnvertir dans la vulgarisation scientifique?...
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P
Je ne pense que du bien du "problème du gluten" chez les autistes. Mais avec discernement, parce que contrairement à une idée reçue, ce problème ne concerne pas tous les autismes, loin s'en faut !<br /> Disons, pour schématiser avec un sujet généralement mieux connu, que l'autisme est un peu comme la migraine : <br /> ♦ il y en a diverses formes (pour la migraine, ça va être avec ou sans nausées, vomissements, oedèmes, pertes d'équilibre, photosensibilité, etc. ; pour l'autime, ça va être avec ou sans déficience mentale, capacité à la théorie de l'esprit, troubles physiques cutanés, digestifs ou autre genre eczéma, prurit, constipation, etc.),<br /> ♦ au-delà de la cause immédiate (vasculaire, neurologique, etc.), il y a diverses origines et/ou influences qu'on dira "facteurs aggravants" (côté migraine, selon les gens, ça sera la caféine, le cacao, le bruit, la luminosité, les hormones, ou même le gluten, etc. ; pour l'autisme, ça pourra être le gluten, les caséines, des infections devenues froides, un problème purement circulatoire au niveau cérébral -type cervicale déplacée-, etc., en autisme aussi ça va dépendre de chaque individu, même si on peut faire de "grandes familles" de facteurs aggravants),<br /> ♦ donc divers moyens d'interventions, plus ou moins adaptés à chaque individu. Certains autistes vont s'améliorer +++ en arrêtant les caséines (ça a été le cas de SuperKrapou quand il avait 3 ans), à d'autres ça ne fera aucun effet ; certains vont s'améliorer en prenant pendant longtemps des antibiotiques (+ antifongiques bien entendu, voire ensuite probiotiques) pour venir à bout d'infections froides ; d'autres encore vont réagir positivement à autre chose, comme les traitements (horriblement longs et complexes) de la borréliose de Lyme, très courante chez les autistes (SuperKrapou est concerné aussi, là), etc.<br /> <br /> Et pour finir, beaucoup cumulent tous ou partie de ces soucis, d'où la difficulté à traiter l'enfant dans son ensemble et à comprendre les interactions... Chez SuperKrapou, on croise à la fois (de manière ferme et démontré par des analyses très complètes, le genre que les médecins non spécialisés refusent de prescrire en général) infections froides, borréliose de Lyme, intolérances alimentaires, candida, problèmes hormonaux sérieux (une puberté précoce galopante difficile à contenir, il a encore 4 ans d'avance là-dessus, et ça joue sur l'autisme d'une part en augmentant l'agressivité, d'autre part en ayant privilégié depuis bien avant que le problème ne soit détecté et visible, le développement du cerveau droit, qui gère la logique mais pas la relation sociale, pour schématiser très grossièrement), etc.<br /> <br /> Bon, je ne relis pas, pas le temps là, j'espère que j'ai fait compréhensible :-/
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P
merci, que de compliments ! bon, on va dire que le rouge au joues, c'est un coup de soleil, hein ! lol
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P
ah ben tant mieux, profitationne alors !
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