les Déferlantes, de Claudie Gallay
Cette année, je vais aussi vous parler des livres que je ne finis pas, et vous dire pourquoi j'arrête ma lecture. Parce que quelques internautes arrivent ici en tapant des titres de livres, alors autant que je ne donne pas mon avis que quand il est positif...
Donc on commence avec Les Déferlantes, de Claudie Gallay, que j'ai emprunté suite à l'article dithyrambique de Zazimuth. Je me suis arrêtée à la page 108 (sur 525).
Dans un premier temps, j'ai apprécié grandement le style presque télégraphique, en phrases très courtes, presque froides, fouetteuses comme le vent de La Hague, à bout de souffle (comme l'héroïne, hahaha)... J'ai trouvé l'effet poétique assez saisissant. Sur un court récit, ça aurait certainement été l'atout premier de ce livre pour moi, mais au bout de 30 pages, j'en avais déjà marre ! Trop froid, trop court, ça finit par donner un côté maniéré, souffreteux trop artificiel pour être honnête. J'aime la littérature qui m'emporte comme un courant chaud, une vague tropicale, pas comme un sec coup de trique. C'est d'autant plus dommage qu'elle a quelque chose à nous raconter sur les caractères de ce livre, le temps qui passe et le temps qu'il fait, les habitudes, et comment la mer polit les galets et les âmes...
J'ai aussi eu l'impression que l'histoire était téléphonée, un peu trop prévisible dans le côté victime souffreteuse qui se la joue au courage typiquement frenchy. Du coup, pas envie de savoir ce qui va lui arriver, j'ai l'impression que je le sais déjà (genre le beau nouvel arrivant va la sortir de sa torpeur, mais ça ne finira pas en belle histoire, peut-être tout au plus en histoire de cul, parce que, c'est bien connu, dans les romans on se reconstruit le moral à coups de rein, et puis donc elle comprendra finalement que la vie vaut le coup et tout ça tout ça... j'ai sais rien hein, si ça se trouve je dis une énormité ! lol). mouairchf...
Bref : pas convaincue du tout, je m'arrête là.